Tradition et modernité, flou et forme, éphémère et éternité, deux faces contraires d’un même élément : l’esthétique japonaise ou l’art de la coexistence des opposés.
Présentée dans l’Hôtel Salomon de Rothschild, cette exposition qui marquera le coup d’envoi de Japonismes 2018 est conçue sous le commissariat de Yuko Hasegawa, directrice artistique au musée d’art contemporain de Tokyo. Elle dévoilera l’âme de l’esthétique japonaise à travers un parcours jalonné d’œuvres traditionnelles et de productions contemporaines. Quel meilleur exemple pour illustrer l’harmonie qui transcende les medium artistiques et les époques et pour incarner la vitalité propre à l’esthétique japonaise, qu’une poterie Jômon de plusieurs milliers d’années avant J.C., présentée à côté d’une robe sculptée par le jeune créateur de la marque Anrealage, inspirée justement de ladite poterie ? À travers un large éventail de créations (peinture, installation, photographie, mode, sculpture, etc.) et de thématiques illustrant une multiplicité de concepts (primitivisme, hybridation, minimalisme, alchimie, philosophie de la légèreté, renaissance, etc.), l’exposition appréhendera l’esthétique japonaise, qui unit tradition et modernité, sous une perspective nouvelle.
Ouvert tous les jours, sauf le 23 juillet et le 6 août, de 11h à 20h.