Atousa Bandeh Ghiasabadi
My own 1000 square meters, 2006, 13’37’’
Une Iranienne qui vit aux Pays-Bas depuis 17 ans rêve d'avoir son propre terrain dans son pays natal. Avec ses parents, elle cherche un endroit approprié en Iran et trouve une parcelle de terre désertique, sèche et rocheuse. Dans son esprit, elle y voit naître une oasis de verdure. Dans le jardin de son père, elle aide à bouturer des cactus pour son futur jardin. Sur la bande sonore, nous entendons les messages enthousiastes qu'elle laisse sur les répondeurs des personnes restées aux Pays-Bas. Mais progressivement, ses messages perdent de leur enthousiasme : les événements politiques font obstacle à son rêve.
Atousa Bandeh Ghiasabadi travaille avec des vidéos/films, des dessins et des peintures. Sesfilms se situent à la frontière de la fiction et du documentaire et examinent différentesoptions de narration (visuelles et verbales). Dans son long métrage The Day I disappeared,62', 2011, elle fait référence à son histoire personnelle, une crise d'identité due àl'immigration. Ses œuvres sont des histoires plongées dans les couches éphémères de sessouvenirs. Ses images d'objets et de portraits dissimulent une profusion d'associationssymboliques.Plutôt que de représenter une simple narration, ses œuvres représentent unepoésie visuelle.
Née en 1968 en Iran, vit à Amsterdam aux Pays Bas Physique, Université Azad de Téhéran, 1989
Astronomie Physique, Université de Groningue Pays-Bas, 1992
Arts visuels, peinture/dessin Minerva Art Academy Gronigen Pays-Bas, 1995
Master of Fine Arts, Video,Film Post Graduate Sandberg institute Amsterdam, 2002