Tahmineh Monzavi

Lullabies, 2016, 2’56’’

Lullabies, 2016, 2’56’’

Past continues, 2016 

Pour Tahmineh Monzavi, la mort d'un trésor culturel est aussi douloureuse que celle d'un être humain. L'existence du passé a influencé la jeune génération, mais les signes s’effacent progressivement. Le souvenir des personnes qui vivaient dans certains bâtiments a disparu.  L’artiste a choisi de remplacer le vide des lieux en ruine par la présence de femmes qui sont invisibles dans la muscularité de la société.

Une partie du projet « Past Continues » a été réalisé en Afghanistan, l'autre partie à Téhéran ainsi que dans d'autres villes d'Iran.

Atena Eshtiaghi (née en 1991 à Téhéran, Iran) a étudié la musique à l'université de Téhéran. Elle est une joueuse de violoncelle célèbre.


Née en 1988 à Téhéran, vit à Téhéran, Iran

Bachelor of Art en photographie, département art et architecture, Université Islamique Azad Téhéran, Iran

Depuis 2006, date à laquelle elle a commencé à utiliser la photographie, Tahmineh Monzavi s'est concentrée sur la jeune génération en Iran et les "contradictions sociales" (la prostitution, la drogue, les transsexuels) Dans ses œuvres, elle s'intéresse à des sujets qui se déroulent dans le secret et sont non officiels à Téhéran. Ces couches sociales souterraines sont cachées aux yeux du public et tout le monde ne peut pas les voir. Elle a eu envie de montrer des courants plus profonds et cachés au sein de la société, de la culture et de l'art iraniens.  Elle travaille sur des projets à long terme d'histoires photographiques sur les femmes en Iran. Elle révèle les tabous et les stéréotypes à travers les images de jeunes femmes et de personnes marginalisées.