Mark Hachem Gallery - Booth A209

Hamed Abdalla, Talisman, acrylique, 80 x 43 cm,1975, Courtesy of the artiste and Mark Hachem Gallery

Hamed Abdalla, Talisman, acrylique, 80 x 43 cm,1975, Courtesy of the artiste and Mark Hachem Gallery

 

Du 21 au 24 octobre 2021, la Mark Hachem Gallery propose de redécouvrir deux maitres du 20e siècle : le peintre égyptien Hamed Abdalla (1917-1985), le peintre et sculpteur libanais Hussein Madi (1938), ainsi que la photographe contemporaine Iranienne Shadi Ghadirian (1974).

Les premières œuvres de Hamed Abdalla intègrent les fresques populaires et les figures sculpturales des arts premiers. Mais surtout à partir des années 50, Abdalla invente un nouveau concept : « le mot-forme ». Il part de l’alphabet arabe pour suggérer des figures humaines. Il réduit volontairement son vocabulaire de formes ainsi que son choix de la matière qui les compose pour atteindre des sortes de hyérogliques arabes : une synthèse expressive entre le lettrisme expressionniste et l’art figuratif d’une puissance extraordinaire.

Hussein Madi est un autre maître du Moyen-Orient, tant en peinture qu’en sculpture. Dans ses peintures où le motif est répété, Madi n’utilise pas une perspective classique et pourtant il atteint une profondeur impressionnante. Il définit l’espace sur chaque plan en utilisant des lignes droites, des motifs géométriques, des courbes et des couleurs. Le même langage se retrouve dans ses sculptures en fer galvanisé ; la ligne droite, les courbes et les angles des volumes qui forment une écriture, née d’une étude acharnée, et d’une profonde compréhension de l’essentiel.

D’autre part, Shadi Ghadirian est une photographe contemporaine renommée basée à Téhéran. À travers son travail, elle juxtapose tradition et modernité pour les femmes vivant en Iran, et souligne ainsi d’autres contradictions de la vie quotidienne.